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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 12:36

 

 

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RÉSEAU DES CLUBS DE LITTÉRATURE, D’ART ET DE PHILOSOPHIE

 

 

Léopold Sédar Senghor

 

 

RESACLAP

 

 

  

 

 

Le Réseau des Clubs de Littérature, d’Art et de Philosophie Léopold Sédar Senghor (RESACLAP) organise au lycée Mixte Maurice Delafosse sa XIIème Conférence Nationale les 6, 7 et 8 mai 2010  autour du thème

 

 

« DE LA CITOYENNETÉA L’ÉCOLE ».

 

 

Cérémonie officielle d’ouverture dans l’enceinte du lycée le jeudi 6 mai 2010 à partir de 9h 30.

 

 

 

 

 

 

 

 

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 FESTIVAL INTERNATIONAL DES JOURNAUX SCOLAIRES

 

IMAGES D'ARCHIVES

 

 

 

 

 

 PROGRAMME DE LA XIIème Conférence nationale

 

 

Mercredi 5 mai 2010

16h : Accueil des délégations

 

       Remise de badges

 

       Animation

 

20h : Diner, animation

 

21h : Acheminement au site d’hébergement

 

 

 

Jeudi 6 mai 2010

 

7h : Petit-déjeuner

 

9h : Arrivée au lycée mixte Maurice DELAFOSSE

 

      Mise en place

 

10h : Début de la cérémonie officielle

 

12h : Cocktail / Vernissage exposition (photos, tableaux…

 

13h : Déjeuner

 

14h : Pause (Animation, thé, jeux de cartes, scrabble, etc.

 

15h : Eliminatoires « Génies en herbe » et concours d’éloquence et de rhétorique.

 

16h : Conférence : « De la citoyenneté à l’école » - trois communications de 30mn.

 

18h : Quartier libre

 

20h : Diner

 

21h : Veillée littéraire : Récital de poèmes, théâtre, finale «  Génies en herbe », finale concours d’éloquence et de rhétorique.

 

00 : Retour au site d’hébergement.

 

 

 

Vendredi 7 mai 2010

 

 

7h : Petit-déjeuner

 

9h : Arrivée au lycée mixte Maurice DELAFOSSE – Installation

 

10h : Démarrage ateliers : Ecriture, Peinture, Céramique.

 

13h : Déjeuner

 

13h 45 : Pause prière

 

15h : Citizen dictée

 

17h : Match de football / Animation

 

20h: Dîner

 

21h: Veillée culturelle: scenario préparée par les clubs d’allemand, de portugais, d’anglais et d’espagnol (mise en scène de la diversité culturelle du Sénégal)

 

00h : Retour au site d’hébergement

 

 

 

Samedi 8 mai 2010

 

 

7h : Petit-déjeuner

 

9h : Arrivée au lycée mixte Maurice DELAFOSSE

 

10h : Départ pour visites de sites

 

         Circuit : lycée – Corniche Ouest – Monument de la renaissance – Corniche Ouest – UCAD – IFAN – Assemblée Nationale – Palais présidentiel – Place de l’indépendance – Avenue Georges Pompidou – Sandaga – Avenue Peytavin – Corniche Ouest – Rue 6 – Lycée.

 

14h : Déjeuner

 

15h / 17h : Assemblée générale des professeurs / Forum des élèves

 

17h : Deuxième conférence : « La violence en milieu scolaire »

 

20h : Dîner

 

21h : Soirée croulants

 

23h : Soirée dansante – Elèves

 

Entrée : 1000frs

 

 

 

Dimanche 9 mai 2010

 

 

 

7h : Petit-déjeuner

 

10h : Retour des délégations

 

 

 

 

CITIZEN DICTEES

 

 

LES ENSEIGNANTS

           Debout, dans nos classes surchargées, nous étions une poussée du gigantesque effort à accomplir, pour la régression de l’ignorance.

           Chaque métier, intellectuel ou manuel, mérite considération, qu’il requière un pénible effort physique ou de la dextérité, des connaissances étendues ou une patience de fourmi. Le nôtre, comme celui du médecin, n’admet pas l’erreur. On ne badine pas avec la vie, et la vie, c’est à la foi le corps et l’esprit. Déformer une âme est aussi sacrilège qu’un assassinat. Les enseignants ‘ ceux du cours maternel autant que ceux des universités – forment une armée mobile aux exploits quotidiens, jamais chantés, jamais décorés. Armée toujours en marche, toujours vigilante. Armée sans tambours, sans uniforme rutilant. Cette armée là, déjouant pièges et embûches, plante partout le drapeau du savoir et de la vertu.

Comme nous aimions ce sacerdoce, humbles institutrices d’humbles écoles de quartiers. Comme nous servions avec foi notre métier et comme nous nous dépensions pour l’honorer.

 

MARIAMA BA

Une si longue lettre

 

 

LAUREATS

 

  1. Ndèye M. Diop – Coplexe scolaire EDUCAZUR
  2. Fidèle Diémé – Lycée Maurice Delafosse
  3. Jean Louis Prospère Gaye – Lycée Maurice Delafosse
  4. Aminata Ndiaye - Lycée Maurice Delafosse
  5. Adama Diallo – Lycée Ndayane de Diourbel
  6. Abdou Aziz Koné - Lycée Maurice Delafosse
  7. Aminata Sène - Lycée Maurice Delafosse

 

 

 

 

 

RÉSEAU DES CLUBS DE LITTÉRATURE, D’ART ET DE PHILOSOPHIE

LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR

RESACLAP

MEMBRES DU BUREAU EXECUTIF

 

  PRESIDENTE

Mme COLY Madeleine Annie

Diandail SANÉ

Lycée Thierno Saïdou Nourou Tall

diandail@yahoo.fr

 

   77 206 30 90

 

Vice-Président

  Abdourahmane FAYE Lycée Djignabo de Ziguinchor

fayabdourahmane@yahoo.fr

 

   77 649 53 21

 

Secrétaire Général

Jean Philippe SARR Lycée Thierno Saïdou Nourou Tall

jiphil01@yahoo.fr

 

   77 503 05 73

 

Secrétaire Chargé des Relations

Extérieures

Papa Bilali SOW Lycée Léopold Sédar Senghor de Joal-Fadiouth

socratesow@yahoo.fr

 

   77 534 36 29

 

Trésorier

 

 

Bara NDIAYE Lycée des Parcelles Assainies de Dakar

baudelairendiaye@yahoo.fr

 

   77 657 65 22

 

COORDONNATEURS RÉGIONAUX

Régions Prénom(s) et Nom Etablissements ou Structures

 

Dakar  

Abdrahmane DJIMERA Lycée de Pikine

abdra2006@yahoo.fr  

77 536 75 89

 

Diourbel

Mouhamadou DIOP Lycée de Diourbel

mohametibn@yahoo.fr 

77 535 09 88

 

Fatick

Demba SARR Lycée de Fimela / CPI au Pôle régional de Fatick

dsarr72@yahoo.fr  

77 631 45 05

 

Kaffrine  

Abdoul Karim DIALLO CEM II Babacar Cobar Ndao

karimdiallo30@yahoo.fr

77 633 81 15

 

Kaolack  

El Hadj Diatta DIASSE Lycée

Valdiodio Ndiaye

diasseeld@yahoo.fr  

77 404 13 40

 

Kédougou  

Lamine NDIAYE Lycée Technique

laminendiaye15@yahoo.fr

77 520 36 02

 

Kolda

Tidiane NDIAYE CPI au pôle Régional de Kolda

zagnd69@yahoo.fr 

77 524 71 66

 

Louga  

El Hadj Malick Sy GAYE Lycée Malick Sall de Louga

malicksygaye@yahoo.fr  

77 640 75 60

 

Matam

Khadimou Rassoul THIAM Lycée de Matam

33 966 62 66 / 77 541 06 06

khadimbi@hotmail.com

 

Saint louis 

Babacar SIDIBÉ Prytanée militaire de Saint louis

babsibi2002@yahoo.fr  

77 657 97 58

 

Sédhiou

Moussa SARR Lycée Ibou Diallo

moussasarkhombol@yahoo 

77 636 44 43

 

Tambacounda

Joseph NAPEL CPI au Pôle régional de Tambacounda

josephjoseph60@yahoo.fr  

77 549 37 77

 

Thiès

Mohamed Mansour NDIOUR Lycée Malick Sy de Thiès

ndiourphilo@hotmail.fr  

77 651 36 09

 

Ziguinchor

Mamadou Diang BALDÉ Lycée El Hadj Omar Lamine Badji de Ziguinchor

diediang@yahoo.fr

77 532 23 39

 

 

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 12:29

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ROCARE  - RESEAU OUEST ET CENTRE AFRICAIN DE RECHERCHE EN EDUCATION 


 ERNWACA - EDUCATIONAL RESEARCH NETWARK  FOR WEST AND CENTRAL AFRICA




Objectifs du programme


Le programme ROCARE de subvention a pour objectif de renforcer les capacités de recherche en éducation des chercheurs membres du ROCARE et des institutions d'enseignement supérieur des pays membres, ceci à travers le soutien à la formation doctorale et l'encadrement rapproché des équipes pluridisciplinaires de jeunes chercheurs.
Quatre objectifs déterminent ce programme de subventions:
- Former les jeunes chercheurs en méthodologie de recherche
- Renforcer les liens entre le ROCARE ET LES INSTITUTIONS SUPERIEURES à travers la co-tutelle des chercheurs
- Renforcer la collaboration interinstitutionnelle dans la sous région
- Fournir les résultats de la recherche appliquée sur des thèmes prioritaires de recherche en éducation du ROCARE et de l'UEMOA susceptibles d'informer les politiques et les pratiques éducatives en ce qui concerne l'éducation


THEMES DE LA RECHERCHE EN 2010


1. Qualité de l'éducation en Afrique: indicateurs et pratiques
2. Education et marché du travail: curricula, enseignement apprentissages et infrastructures
3. Education préscolaire et développement intellectuel de l'enfant: effets, impact et perspectives.
4. Travaux domestiques at scolarisation des filles en Afrique: état des lieux et impact



Atelier de lancement des dossiers de subvention 2010 de Dakar ( Camp Jérémy - Université Cheikh Anta Diop de Dakar


Feuille de présence:


Encadrement

1. M. Cheikhou Touré - Consultant - ROCARE
2. M. Ousmane Guèye - Coordinateur ROCARE
3. Nar Hane So - ROCARE



Chercheurs / Entrepreneurs


1.
Hassana Baldé - Chercheur
2. Asmaou Seydi - Chercheur
3. Marie Louise SOCK - Consultante en éducation
4. Momar Bop - Président ANAD
5. Bineta Ba Ka - Chercheur
6. Djibril Guèye - INEADE
7. Fatou Thiandoum - ENDA

8. Fatimata Sall - DCMS / Education

9. Aminata Ndioum - DCMS / ME
10. Mada Lucienne Tendeng - Chercheur
11. Alioune Ndiaye - Chercheur
12. Anna Marie Diagne - Chercheur IFAN
13. Djibril Diouf - Assistant d'enseignement Institut supérieur de management
14. Alpha Dia - Chercheur
15. Diarra Bousso Senghor - Géographe
16. Ousseynou Ndour Sène - Sociologue
17. Ibrahima Samba - Doctorant en sociologie









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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 12:58



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Programme de Développement de l’Education et de la Formation

(Extrait)

 

 

DIAGNOSTIC DE L’ACCES ET DE LA QUALITE

 

 

 L’EDUCATION FORMELLE

 

Le système d’éducation au Sénégal se caractérise par une très grande vitalité. Dans ce sens,  il dispose d’un potentiel assez élevé de partenariat. Cependant,  le revers de cette vitalité est que le système est réduit dans son efficacité par :

 

- des interventions multiples et contradictoires donnant l’impression d’un vaste champ d’expérimentation sans véritable identité propre,

 

- le dysfonctionnement quasi institutionnalisé de ses structures et l’imprécision fondamentale de ses textes organiques. Cet ensemble de facteurs explique le manque d’efficience et la faiblesse des performances du système.

 

 

Evidemment, ces constats généraux loin d’induire un quelconque pessimisme quant aux capacités de l’école sénégalaise à prendre en charge et à conduire des réformes profondes en son sein devraient plutôt militer dans le sens inverse.


Le PDEF a rompu avec la logique de projets sectoriels pour une approche programme.

Les diagnostics des sous - secteurs qui suivent doivent être abordés dans cet esprit.

 

 

 

Le développement de la petite enfance

 

La petite enfance (0-6 ans) est prise en charge dans les garderies d’enfants privées formelles, les écoles maternelles et les garderies d’enfants communautaires dont la case des tout petits.

 

L’éducation préscolaire a connu une évolution très lente (taux de pré scolarisation 2,7

%) liée à deux facteurs essentiels :

 

L’éducation préscolaire ne constituait pas une priorité de l’Etat à cause des coûts trop élevés (le coût unitaire d’un enfant du préscolaire est de loin plus élevé que celui du préscolaire);

A cela s’ajoute la disparité criarde entre zones rurales et zones urbaines expliquée par le coût unitaire très élevé des écoles maternelles formelles.

 

Ces dernières années, on relève une tendance à la baisse des effectifs des écoles maternelles publiques notamment dans les régions de Dakar et Thiès.

 

Au total, le diagnostic des principaux maux dont souffre le développement de la petite enfance sont les suivants :

 

 

Diagnostic de l’Accès

- Inadaptation de certains modèles d’école, du fait de la difficulté à les reproduire selon les normes luxueuses sur lesquelles il est fondé ;

- Une approche élitiste se traduisant par de grandes disparités à la fois entre populations riches et celles à faibles revenus, entre zones rurales et urbaines;

- La marginalisation de l'éducation spéciale de la Petite Enfance dans le système éducatif national;

- L’insuffisance des ressources allouées à l’Education Préscolaire

 

 

Diagnostic de la Qualité

- Manque de moyens logistiques pour le corps de contrôle, engendrant une influence négative sur la qualité de l’encadrement ;

- Insuffisance et inadaptation des équipements et des supports didactiques au niveau

des écoles maternelles publiques ;

- Inadaptation des programmes aux réalités socioculturelles ;

- Diversité des profils de sortie des enfants ;

- Insuffisance de la formation des éducateurs des écoles privées en général, impliquant des répercussions sur les apprentissages ;

- Manque d’harmonisation entre le secteur privé et le secteur public ;

- Faiblesse de la prise en charge de la question de la polyvalence dans la formation initiale des enseignants;

- l’inadaptation des modalités de fonctionnement répondant rarement aux préoccupations de bénéficiaires;

- la non prise en charge de la dimension holistique intégrant les volets santé nutrition et éducation;

- L'absence de synergie des différentes interventions des ministères impliqués.

- L’absence d’un référentiel de programme de formation du préscolaire (3 – 6 ans)

- Insuffisance du dispositif de suivi

- Insuffisance de qualification des personnels chargés de la Petite Enfance

- Manque de suivi sanitaire et nutritionnel

- Dégradation du cadre de vie

- Absence d’information et de sensibilisation sur le caractère stratégique de l’éducation préscolaire

- Insuffisance de la formation continuée dans le domaine des innovations et des programmes transversaux

 

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 13:36

Conférence des Ministres de l'éducation Nationale ( 51 pays à travers le monde)




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Théâtre National Daniel SORANO - Dakar




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Recommandations Spécifiques et Générales

Recommandations spécifiques du Thème 1 : Le rôle renouvelé de l’enseignant

Dans un contexte de mutations sociétales et de systèmes éducatifs en refondation dans les États et gouvernements membres de la CONFEMEN, l’enseignant, en tant que pièce maîtresse de la construction du savoir, doit être un enseignant complet, un guide, un praticien réflexif capable de s’adapter en permanence, un accompagnateur dans le développement des compétences disciplinaires et transversales chez l’élève.

Afin d’aider ce professionnel à jouer pleinement son rôle, les participants de la réunion-débat sur la pratique de classe et l’environnement scolaire et extrascolaire ont proposé les recommandations suivantes :

 - systématiser la formation initiale et continue, renforcée par la pratique réflexive et alimentée par les résultats de la recherche (recherche participative, recherche-action, recherche collaborative, etc.) 

 - intégrer dans le processus de formation initiale et continue, l’éthique et la déontologie professionnelle

 - garantir la mise en œuvre de tous les moyens disponibles (réseaux, enseignement par les pairs, enseignement à distance certificatif, accompagnement des équipes) dans le cadre d’un plan de carrière comprenant une formation en cours de carrière planifiée 

-  valoriser les enseignants en fonction des formations suivies au cours de leur carrière.


Recommandations spécifiques du thème 2 : « La transformation et la diversification des méthodes d’enseignement et d’apprentissage »

- Permettre à tous les élèves de se doter de nouvelles compétences susceptibles de les aider à devenir des individus épanouis, des citoyens responsables, ne peut se réaliser qu’avec une pédagogie différenciée, souple, réflexive, inclusive et ouverte aux questionnements et en réponse à la diversité des besoins et des conditions des élèves.

- Pour ce faire, quelques propositions de recommandations ont été formulées par les participants de la réunion-débat sur la pratique de classe. Il s’agit, notamment de :

 * assurer une bonne formation initiale des enseignants en adéquation avec les exigences des réformes curriculaires 

 * mettre en place un dispositif de formation continue qui prend en charge un suivi-encadrement rapproché des enseignants 

 * rompre avec les pratiques routinières et s’orienter vers la diversité des méthodes d’enseignement et d’apprentissage en promouvant graduellement l’introduction des TIC et les outils innovants dans les pratiques de classe 

*  renforcer les capacités des enseignants en matière d’évaluation, particulièrement dans une approche par les compétences 

 * développer la culture de la pratique réflexive chez les enseignants 

 * diversifier les formes de motivation pour les enseignants 

 * prévoir des moments de remise à niveau des enfants en difficulté 

 * doter les encadreurs de moyens logistiques et matériels nécessaires à l’exercice de leur fonction 

 * revoir le mode de nomination des directeurs et le baser sur la compétence et non sur l’ancienneté exclusivement.

Recommandations spécifiques du thème 3 : « L’ouverture à la collectivité : quelle richesse pour le travail de l’enseignant ? »

Considérant que l’ouverture de l’école à la communauté permet de prendre en compte les besoins de celle-ci et favorise le développement du riche potentiel partenarial et pédagogique pour la réussite éducative, les participants à la réunion-débat sur la pratique de classe et l’environnement scolaire et extrascolaire ont recommandé de :

 * formaliser à travers des textes réglementaires la distribution des rôles et des responsabilités, les étapes de la dynamique partenariale et la nécessité de l’approche participative, dans le cadre du partenariat entre l’école et la communauté
 
 * développer un plaidoyer et un lobbying pour renforcer l’ouverture de l’école à la communauté 

 *
capitaliser toutes les expériences porteuses de l’ouverture de l’école à la communauté et procéder à leur vulgarisation dans tous les pays de la CONFEMEN 

 * soutenir la mise en place de moyens diversifiés pour la formation initiale et continue des enseignants et des autres acteurs 

 t* ransférer les compétences en même temps que les moyens dans le processus de décentralisation des systèmes éducatifs 

 * renforcer les capacités des différents acteurs pour améliorer leur vision, leurs comportements dans l’ouverture de l’école au milieu, de même que leur efficacité 

 * mettre en place des mécanismes de veille et des ressources pour - améliorer l’efficacité dans le développement de l’ouverture de l’école à la communauté 

 * intégrer dans le partenariat pour l’ouverture de l’école à la communauté la lutte contre la pauvreté, la problématique du genre et la protection des enfants vulnérables ;
 vulgariser les conclusions du séminaire sur la dynamique partenariale.



Recommandations spécifiques d thème 4 : « L’adéquation entre le curriculum officiel et le curriculum implanté »

Pour promouvoir un enseignement de qualité efficace et équitable pour tous et pour réduire les écarts entre les différents curricula (officiel, implanté et réalisé), les participants de la réunion-débat ont fait les recommandations suivantes :

. Aux décideurs politiques

 * œuvrer pour que les décideurs politiques et les PTF coordonnent et harmonisent leurs actions en faveur de la mise en œuvre du curriculum en fonction des besoins du pays et en respectant le plan stratégique sectoriel 

 *stabiliser et pérenniser la structure de pilotage du curriculum et la doter des moyens de fonctionnement
 
*  créer les conditions d’implication de tous les acteurs (enseignants, société civile, communautés, syndicats, parents, élèves) 

 * éviter les réformes curriculaires intempestives.

. Au comité de pilotage (composé de tous les acteurs)

 f* Faire l’état des lieux et prévoir des mécanismes de suivi et régulation 

 * établir l’équilibre entre centralisation/déconcentration/décentralisation en identifiant les rôles des différents paliers : niveau macro, niveau méso et niveau micro 

 * harmoniser et clarifier la terminologie des curricula et définir les niveaux d’exigences ;
 réviser périodiquement les curricula officiels pour une meilleure adaptation aux besoins des élèves 
 
 * assurer la formation des encadreurs pédagogiques et des enseignants et garantir le soutien pédagogique 

 * harmoniser les formations données par différentes structures 

 * renforcer l’accompagnement professionnel des enseignants pour
 réduire l’écart entre curriculum officiel et curriculum implanté 

 * fournir aux enseignants un document écrit officiel (guide) pour améliorer leur niveau de connaissances et pour pallier les insuffisances pédagogiques, didactiques, docimologiques observées sur le terrain 

*  équiper les écoles en matériels pédagogiques adéquats, suffisants et à temps, ainsi que d’autres outils de gestion et s’assurer de l’utilisation effective des manuels par les élèves 


. Aux enseignants

 * S’impliquer activement dans un développement professionnel pour une maîtrise effective de la matière enseignée, des méthodes pédagogiques et des procédures d’évaluation des apprentissages.



. Aux structures de formation initiale

 * Intégrer dans les programmes des structures de formation initiale les réformes curriculaires en vigueur.



En définitive, pour toute réforme curriculaire, il est indispensable d’adapter l’approche systémique qui prend en compte, au-delà des programmes, les stratégies et matériels pédagogiques, les procédures d’évaluation et d’organisation, le cadre temporel et les diverses conditions qui favorisent le succès.

 Il faut également une planification du changement avec une approche progressive : une planification rigoureuse des différentes étapes, une prévisibilité des ressources, une identification des acteurs et une clarification des objectifs.




Recommandations générales

La réunion-débat a retenu les recommandations générales suivantes :

 * promouvoir une volonté et un engagement politiques affirmés pour
soutenir financièrement les réformes qui renforcent la pratique enseignante 

 * se doter d’un plan global concerté en matière d’enseignement intégrant la formation, le statut, le plan de développement de carrière et les conditions de travail ;
 
* offrir aux enseignants un niveau de formation théorique et pratique tant au préscolaire qu’aux autres niveaux d’enseignement permettant de - garantir un enseignement efficient et répondant aux besoins spécifiques des différents États ;
 
* créer un cadre de rencontre et de partage entre enseignants francophones afin de mutualiser les bonnes pratiques ;
 
* veiller à intégrer les TIC pour la mise à disposition des contenus et des parcours d’apprentissage et de formation ;

*  utiliser pleinement et plus efficacement, aux fins d’apprentissage, le temps scolaire prescrit, en tenant compte des étapes du développement de l’élève ;

 * inclure dans la programmation de l’OIF et de la CONFEMEN un soutien accru aux États et gouvernements pour la mise en œuvre des réformes curriculaires ;
 
* encourager les échanges régionaux et sous régionaux dans le
domaine
curriculaire ;
 
* mettre en place un fonds spécial d’assistance pour les pays post conflit ;
 
* considérer la destruction intentionnelle des infrastructures de l’école comme un grave délit.


 

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 12:03


 

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L’ensemble didactique « L’ÎLE AUX BAOBABS »

 

Enfin des stratégies et des supports de lecture efficaces !

 

Le système éducatif Sénégalais a réalisé une percée importante avec la mise en œuvre  du Programme Décennal de l’Éducation et de la Formation (PDEF.)

 

Entre 2000 et 2008, le taux de scolarisation est passé de  67.1% à 90.1. Cette montée en puissance s’est accompagnée d’une nette amélioration du taux de transition et d’une implication constante du secteur privé.  En outre, la parité fille/garçon est atteinte depuis 2004.

 

Malgré cette évolution positive sur le plan quantitatif, le taux d’achèvement demeure faible : de 38,6% en 2000 il est passé à 58,4% en 2008. Cela veut dire qu’un enfant sur deux n’arrive pas en sixième année du cycle primaire.

 

Force est de constater que dans le domaine de la qualité les résultats obtenus sont en deçà de des attentes, situation caractérisée par des redoublements et des abandons massifs. D’après les évaluations, les échecs scolaires constatés trouvent essentiellement leur justification dans la non maîtrise de la lecture, élément clé qui permet d’entrer dans les  autres  apprentissages.

 

C’est la raison pour laquelle, dans le cadre de la démarche qualité du plan décennal de l’éducation et de la formation, le Ministère de l’Éducation a noué un partenariat avec plusieurs organismes et cabinets techniques et a accueilli un nombre important d’innovations pédagogiques pouvant améliorer la qualité dans le système.

 

Parmi ces innovations figurent en bonne place les stratégies et outils de lecture/écriture développés par le cabinet conseil L’Artichaut/SARENA du Canada, concepteur de la collection « L’île aux baobabs ».


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L’expérimentation de cette méthode et des outils qui l’accompagnent a donné des résultats probants à la grande satisfaction des enseignants et des parents. Ces derniers soulignent  par ailleurs que la collection est adaptée au vécu culturel des élèves et leur assure une ouverture sur le monde tout en renforçant également les compétences des enseignants à conduire les élèves de la pratique guidée à l’autonomie.

 

Après cette expérimentation et une adaptation concluantes de deux ans, pilotées par l’INEADE, plusieurs écoles maternelles publiques et privées du pays, notamment dans la région de Dakar, ont adopté la méthode et ses supports.

 

En outre le Ministère de l’Éducation a décidé d’introduire l’ensemble didactique  CI /CP « L’île aux baobabs » dans 4 académies à faibles rendements scolaires en français (Dakar, Kaolack, Diourbel et Fatick). C’est ainsi que le manuel Moussa et son matériel d’accompagnement ont été mis en place dans plus de quatre mille classes de CI pour l’année scolaire 2008 / 2009.

 

 

En peu de temps, les élèves de la première année dont le français n’est pas la langue maternelle ont acquis des habiletés et un capital langagiers considérables qui leur ont permis d’aborder l’apprentissage de la lecture dans des conditions gagnantes.


 

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L’ensemble didactique « L’île aux baobabs »
(manuels et matériel collectif) actualise les progrès psycho-cognitifs des stratégies et démarches de l’enseignement apprentissage de la lecture. Grâce à la cohérence de ses outils, il permet un apprentissage progressif et différencié. Sa parfaite convergence avec le nouveau curriculum de l’éducation de base atteste de son caractère novateur en mettant l’élève au cœur des stratégies innovantes.

 

Cette précieuse collection qui permet aux élèves, enfin de LIRE POUR DE VRAI, constitue, aux yeux du Ministère de L’éducation, « une  alternative crédible pour l’atteinte l’amélioration de la qualité de l’éducation ».

 

C’est la raison pour laquelle, au nom de l’exigence d’équité et de l’égalité des chances, je saisis l’opportunité qu’offre ce BLOG pour partager l’information avec les collègues enseignants et les chefs d’établissements. 

 

 

Oumar BA

Inspecteur de l’enseignement

Expert en éducation

 

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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 17:09






Quelle désespérance !... L'Inspection départementale de Thiaroye est sous les eaux.... A l'intérieur, tout le mobilier, les documents de travail, las archives...

Le personnel stoïque et vaillant, répond pourtant tous les jours "présent" à l'appel. Ils ont installé des tables bancs sous les arbres, dans la rues, et tentent tant bien que mal de faire fonctionner la structure...

A quelques jours de la rentrée des classes et de la généralisation du curriculum de base, que faire pour cette Inspection départementale ?



Autre zone, fass Mbao... Les enfants vaquent à leurs occupations, les pieds dans l'eau...






Vidéo de différents quartiers de la banlieue...




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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 19:21







«  Pas plus que le mot chien n’a jamais mordu personne, les énoncés d’objectifs et de compétences contenus dans un programme n’enseigneront jamais à des élèves. »

Jacques Plante

Accompagnateur Canadien pour la refondation du curriculum

 


M.Moustapha Touré, Secretaire Technique permanent du curriculum de base assure que l'agenda ne sera pas remanié et que le calendrier sera respecté.







L’implantation du curriculum de base commence sa phase de généralisation à compter de ce mois d’Octobre 2009. Les classes cible sont, pour cette année scolaire, le CI, CP et CE1


 











Le Sénégal doit assurer une mise en place effective des conditions matérielles et pédagogiques de la réussite de ce projet :

-         La dotation suffisante des écoles en supports didactiques

-         La révision des modes d’évaluation

-         La valorisation des apprentissages

-         La formation des enseignants


Les options méthodologiques et les stratégies pédagogiques doivent aussi être vulgarisées, partagées et enrichies.

 La formation de l’ensemble du corps enseignant à l’approche par les compétences devra être effective en 2010 au plus tard dans les structures de formation initiale et se poursuivra avec les enseignants en cours d’emploi, affirment les autorités.

La formation des enseignants à grande échelle, la mise à disposition des manuels appropriés et une évaluation congruente sont des composantes à développer qui requièrent une planification rigoureuse et la mobilisation d’importantes ressources financières.







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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 22:29

Vers l’organisation d’un concours national pour le recrutement des volontaires de l’éducation

Tambacounda, 7 juil (APS) -  Aly Diouf 


















Le ministre de l’Enseignement préscolaire, de l’Elémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales Kalidou Diallo révélé lundi l’option de son département de s’acheminer vers l’organisation d’un concours national pour le recrutement des volontaires de l’éducation, au terme d’un processus de ‘’dépérissement progressif’’ des quotas sécuritaires.

 



‘’On va vers un concours national’’, a dit Kalidou Dialo pour qui ‘’les concours des volontaires au niveau local, ce n’est pas crédible’’. Il a fait savoir que ‘’les listes d’attente dans les IDEN ne sont pas crédibles non plus. Elles sont constituées de frères, soeurs et épouses’’.

Précisant qu’il s’agira d’un concours où les candidats traiteront des sujets sur différentes disciplines, il a ajouté que ceux qui réussiront seront affectés dans les régions de leur choix.

‘’Je veux que les quotas sécuritaires dépérissent progressivement’’, a-t-il dit, notant que même s’ ‘’il faut mettre fin’’ à ce dispositif qui donne à certaines autorités de recruter des enseignants, il ‘’faut le faire de manière progressive’’. Ce processus devrait aboutir à l’organisation d’un concours national, a-t-il réitéré.

M. Diallo, qui a tenu à préciser que les quotas sécuritaires ne sont pas illégaux et que son département en bénéficie au même titre que d’autres, a dit qu’il est possible dans ce cadre, de ‘’recruter sur la base du diplôme’’.

‘’Tout le monde a bénéficié des quotas sécuritaires, y compris les syndicats, les associations de parents d’élèves, tout le monde est quotataire’’, a-t-il souligné.

Le ministre, qui répondait, lors d’un CRD de, à la proposition de syndicalistes, enseignants, entre autres intervenants, de favoriser le recrutement local pour palier le nombre de départs d’enseignants de la région, a souligné que ‘’ce serait même dangereux de dire +que les Tambacoundois soient à Tambacounda+’’.

‘’Il y a beaucoup de départs et pas du tout d’arrivées, je vous demande de recruter local’’, avait dit le conseiller régional Malal Camara. Un argument repris par Ibrahima Traoré, président du Conseil régional de la jeunesse qui avait parlé de ‘’promouvoir l’expertise locale’’ pour juguler l’ ‘’éternel recommencement’’ dû aux départs de professeurs ayant capitalisé une expérience.

‘’On ne peut pas se fonder sur des questions d’origine, on est Sénégalais, c’est fini’’, a martelé Kalidou Diallo, non sans rappeler : ‘’nous sommes tous des immigrés, personne n’est d’ici’’, y compris le maire et le président du conseil régional.

Pour expliquer le fait que les enseignants aspirent à se rapprocher de Dakar, il a indiqué que ‘’les gens veulent aller là où il y a la formation (…) plus de cours particuliers’’. Il a souligné la nécessité de réfléchir à des moyens de ‘’faire en sorte que les enseignants puissent rester là où ils sont’’.

Le projet de parcelles pour les enseignants dans les ZAC procédait de cette logique, a-t-il noté, précisant qu’il s’agit d’un ‘’processus’’.

‘’Pour la première fois, le ministre Kalidou Diallo a décidé de réserver 60% (des recrutements) à la base et 40% au niveau national’’, a signalé le directeur des ressources humaines Adama Diouf qui a précisé qu’ ‘’on ne peut pas recruter à 100% au niveau local’’.

‘’Le profil scientifique pose problème au niveau national, il n’est pas évident que le potentiel de Tamba puisse répondre à 100% aux demandes en termes de qualité’’, a-t-il relevé.

Il a indiqué que sur les quelque 1500 maîtres contractuels que compte la région, 753 sont prévus pour être formés dans une première année et 787 pour la deuxième.

Dans la même logique, le secrétaire général de la section régionale de l’Union des enseignants du Sénégal (UES), Alioune Diop, avait abondé dans un sens contraire à celui des intervenants qui l’avaient précédé.

Il avait relevé que le débat ne portait pas sur le recrutement local, mais plutôt sur la création d’un ‘’environnement favorable’’, apte à fixer l’enseignant sur place. ‘’Ce sont des fils de Tambacounda qui cherchent à aller à Dakar. Aucun enseignant n’a la possibilité de subir une formation’’ sur place, a-t-il dit.

Honoré Manga du Cadre unitaire des enseignants su moyen secondaire (CUSEMS) avait préconisé l’instauration d’ ‘’indemnités d’éloignement’’ comme cela se fait en médecine pour intéresser les enseignants, afin de remédier à cette situation qui fait de la région un ‘’laboratoire’’ où les travailleurs après avoir acquis une expérience s’en vont ailleurs.

 

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 16:44

 
_ Doc des volontaires de l'éducation du Sénégal




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LE DISPOSITIF DE FORMATION ET LES OUTILS DE FORMATION






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Le référentiel de compétences des EFI
    L’EPT induit de nouvelles responsabilités pour les personnels de l'Éducation. Dans cette mouvance, les EFI ont principalement pour mission d’assurer une formation polyvalente théorique et pratique intégrant le préscolaire et l'enseignement élémentaire.
    Dans ses finalités comme dans sa conception, le référentiel de compétences est articulé au curriculum de l'école de base pour mieux répondre aux exigences et aux attentes du système. Dans cette nouvelle optique, les EFI constituent des structures essentielles de formation, de production, d’expérimentation, de recherche et de pérennisation de tous les programmes.
    Aussi la maîtrise des compétences de base par nos élèves- maîtres permet - elle une meilleure prise en charge de ces nouvelles orientations et défis du système éducatif.
    Ces compétences de bases sont organisées dans ce qu’on appelle le référentiel de compétences des EFI.
Ce référentiel de compétences en est à sa deuxième version. La dernière version de 2005 a été le fruit d’un long processus d’élaboration collective.
Dans le processus d’élaboration nous distinguons 2 phases :
1.    La phase préparatoire (1995) qui a vu pendant 3 ans, trois groupes de formateurs effectuer  un travail de réflexion au CEPEC de Lyon.
2.    La phase de conception réalisée par un comité de pilotage et l’ensemble des formateurs selon une démarche d’échange et de partage inter et intra EFI.
Sa mise à l’essai qui a démarré depuis  janvier 2000 a impliqué tous les acteurs à la base notamment la formation continuée pour l’émergence du nouveau système de formation des enseignants.
Il a été réajusté en décembre 2005 afin de prendre en compte la nouvelle méthodologie de l’APC ainsi que tous les besoins de formation générés par le développement du PDEF.


LA VERSION DE 2000


La version de 2000 qui est la matrice de celle 2005, adopte une démarche de formation optant pour une conception professionnalisante en mettant l’accent sur la compétence. Ainsi ces compétences professionnelles sont articulées autour de trois domaines

·             domaine de professionnalisation : prenant en charge la pédagogie et la didactique ;

·             domaine de l’environnement englobant les préoccupations sur « environnement, population et développement durable » ;

·             domaine du développement personnel comprenant le développement la recherche et la documentation.

Ce référentiel détermine aussi :

·             Les profils d’entrée et de sortie

·             L’organisation de la formation

·             Le système d’évaluation (diagnostique, formative et certificative).

Cependant comme il a été élaboré pour la formation des instituteurs, il fallait prévoir sa réactualisation en fonction des cibles du moment : les Volontaires de l’Education. C’est ce qui a motivé en grande partie la dernière version.

LA VERSION DE 2005


Cette version est née de multiples besoins

·            améliorer la technique d’élaboration et de développement des compétences suite à l’évolution de l’APC (pédagogie de l’intégration)

·            difficulté à dérouler les compétences à développer compte tenu de leur nombre.

·            problèmes d’intégration de nouveaux besoins éducatifs.

Aussi a t - il semblé urgent de revoir le tableau des compétences en vue de leur réécriture et éventuellement de leur réduction en fonction du temps et des besoins de la professionnalisation.
Il fallait aussi intégrer des éléments de renforcement académique pour un améliorer le profil des entrants.


STRUCTURATION
I/ ELEMENTS DE RENFORCEMENT ACADEMIQUE (en phase expérimentale)
DOMAINES ET COMPETENCES

·            Maîtrise de la langue

·            Maîtrise des notions de base en mathématique (en cours d’élaboration)

·            Initiation aux TIC (en cours d’élaboration)

II/ REFERENTIEL DE COMPETENCES POUR L’OPTION POLYVALENCE :

préscolaire et élémentaire /francisant et arabisant)
a) Socle minimal de compétences (Préscolaire et élémentaire français et arabe)

COMPETENCES DE BASE


CB 1 : Elaborer  une planification  pédagogique pour une durée déterminée à partir des programmes en vigueur
CB 2 : Construire une séquence d’enseignement – apprentissage
CB 3 : Mettre en œuvre une séquence d’enseignement –apprentissage
CB 4 : Elaborer un projet d’école
CB 5 : Gérer une classe bilingue langue nationale / français
CB 6 : Gérer la classe et l’école conformément aux  textes en vigueur

EXEMPLE DE DEVELOPPEMENT DE COMPETENCE 


b) Modules de formation
CB 1 : Elaborer  une planification  pédagogique pour une durée déterminée à partir des programmes en vigueur

Paliers de compétence    Objectifs d’apprentissage    Contenus associés    Disciplines/Activités d’accueil    Durée    Evaluation
1-Construire une répartition opérationnelle en exploitant les programmes en vigueur   

O.A.1 : analyser les programmes en vigueur
O.A.2 : élaborer une répartition opérationnelle pour une classe à flux unique ou double
O.A.3 : identifier les différents types d’intégration                         

1-Les orientations du travail scolaire : structure et organisation des programmes, emplois du temps.
2-Les principes d’une bonne planification.
3-Les techniques d’intégration    - Pédagogie générale
- Didactiques des disciplines.
- Atelier pédagogique.        A partir d’on programme donné, élaborer une répartition pour une classe à flux unique ou double
2-Construire une répartition opérationnelle en exploitant les programmes en vigueur et en tenant compte des classes multigrades    O.A.1 :identifier les types de combinaisons des CMG
 
O.A.2 : élaborer une répartition opérationnelle pour une combinaison d’étape
O.A.3 : élaborer une répartition opérationnelle pour une combinaison contiguë
O.A.4 : élaborer une répartition opérationnelle pour une combinaison éloignée
    1.Typologie des CMG

2.Aménagement de l’espace et du temps

·         Pédagogie générale

·         Didactique de l’étude du milieu

·         Atelier pédagogique.        A partir d’extraits de programmes formulés en terme de compétences, élaborer une répartition opérationnelle pour une classe multigrade

III/ FORMATION SPECIFIQUE (DIPE)

Un manuel de formation spécifique a cette tranche d’âge 0 / 6 ans a été conçu pour une strate déterminée a former selon une organisation spécifique. Il intègre en partie des éléments de l’éducation intégratrice.
 Socle minimal de compétences (DIPE)

DOMAINES    COMPETENCES DE BASE

Domaine 1. Droits et protection de l’enfant    CB1. Concevoir un plan d’action pour la protection et la promotion des dix principaux droits de l’enfant.
    CB2. Adapter l’éducation aux droits de l’enfant aux réalités socioculturelles ;
    CB3. Organiser la communauté à la mise en place de mécanismes de protection des droits de l’enfant.
    CB4. Planifier et mettre en œuvre des activités pour la protection des valeurs universelles et socioculturelles.
    CB5. Développer des activités de sensibilisation pour assurer la sécurité des enfants
Domaine 2. Education – Stimulation psychosociale – Education intégratrice - Administration    CB1. Elaborer une planification intégrant les volets éducation, santé et nutrition, citoyenneté, environnement, éducation parentale, éducation spéciale et éducation intégratrice et éveil religieux.
    CB2. Organiser une structure DIPE au plan administratif, matériel et pédagogique
    CB3. Préparer, mettre en œuvre et évaluer des situations d’enseignements – apprentissages dans une structure DIPE.
    CB4. Confectionner du matériel didactique à partir de matériaux locaux.
    CB5. Organiser des séances d’initiation à l’outil informatique et à l’exploitation de supports multimédia
    CB6. Gérer une ludothèque dans une structure DIPE.
    CB8. Préparer, mettre en œuvre et évaluer un ensemble d’activités de stimulation psychosociale et d’éveil en faveur des enfants de 0 à 3 ans.
Domaine 3. Santé Nutrition environnement    CB1. Développer des activités de sensibilisation sur les consultations pré et post natales.
    CB2. Développer des activités de sensibilisation sur les principales maladies de l’enfant, les IST et le VIH / SIDA.
    CB3. Promouvoir une alimentation saine et équilibrée
    CB4. Assurer le suivi Promotion de la Croissance à Base Communautaire (SPCBC)
    CB5. Promouvoir les principes et les pratiques d’une bonne hygiène.
Domaine 4. Renforcement des capacités des parents, des familles et des communautés    CB1.Assurer le renforcement des capacités des parents et de toutes les personnes qui sont dans son environnement social immédiat, en intégrant les connaissances de base, les attitudes et pratiques relatives à la survie, au développement et à la protection de l’enfant de 0 à 8 ans.
    CB2. Elaborer et mettre en œuvre un plan d’action pour l’éducation parentale et familiale.
    CB3. Mobiliser les parents, les familles et la communauté au service du centre DIPE.
Domaine 5. Approche communautaire    CB1. Faire une étude du milieu
    CB2. Mobiliser les différents groupes sociaux autour du centre DIPE
    CB3. Organiser les populations en organisations communautaires de base (OCB)

IV – OUTILS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE MISE EN ŒUVRE

Des outils d’accompagnement et de mise en œuvre ont été mis à jour ou en voie de stabilisation. Il s’agit :

·            du dispositif de formation : il est élaboré chaque année en fonction des paramètres de l’année (effectifs, formateurs, temps de formation…)

·            du guide de la formation : il intègre tous les éléments concernant la formation et pouvant orienter tout formateur  dans sa pratique

·            du livret du formé : recueil de textes administratif, législatif et pédagogique pour le formé et pouvant aider au développement personnel du formé.


Le règlement intérieur des EFI
Le texte traite en 24 articles de :

·            L’assiduité aux activités de formation

·            La discipline générale

·            La validation de la formation


L’Organisation de la formation
Scénario pratiqué
Le scénario de formation en une cohorte divisée en deux groupes alternatifs a été pratiqué dans la plupart des EFI.

REPARTITION INDICATIVE STANDARD DU TEMPS DE FORMATION
(25 SEMAINES)

ACTIVITES

Durée globale

frequence

Observations

Accueil des stagiaires – Inscription - Amphithéâtre de rentrée en présence des IDEN client

01 semaine

Une période

 

Toute la cohorte

Stages théoriques

07 semaines 

Au moins trois fois dans l’année

Stages pratiques

07 semaines :

Au moins 3 périodes de 15 jours chacune pour permettre à chaque stagiaire de toucher les trois  étapes

Evaluation séquentielle

Remédiation

02 Semaines

 

Deux périodes

Au terme d’une série de stages théorique et pratique

Séminaire

04 semaines

 

Quatre périodes

Au terme des activités d’évaluation séquentielle et en fin d’année

Evaluation terminale

02 semaines 

 

 

N.B : Ce scénario standard peut et même doit être revu en fonction des spécificités – besoins et contraintes locales.

LES POINTS FORTS DE LA SITUATION ACTUELLE

·             Développement de l’accès.

·             Couverture permanente en personnel des zones rurales

·             Démocratisation du savoir en résolvant le problème de l’équité

·             Coût soutenable eu égard à la rareté des ressources

·             Uniformisation de la formation

LES PROBLEMES DANS LA SITUATION ACTUELLE

·             Profil d’entrée mal déterminé par le concours d’entrée et à cause du quota sécuritaire;

·             Formation trop courte (6 mois, de janvier à juin)

·             Massification des effectifs rendant malaisée la professionnalisation à travers une entrée par les compétences ;

·             Défaut de renforcement des capacités professionnelles des formateurs et des maîtres d’application

·             Absence de statut de formateur même si la fonction existe,

·             Régime indemnitaire des inspecteurs formateurs pose problème ;

·             Modalités d’indemnisation des maîtres d’application jugées non appropriées ;

·             Inadéquation des ressources de toute nature allouées à la formation

·             Faible implication des IDEN utilisateurs et commanditaires des la formation

Le séminaire de restructuration de la formation avait proposé un dispositif de formation permettant de résoudre en partie certains problèmes dont le temps de formation.
A cet égard un certain nombre de mesures idoines ont été :

·             la meilleure sélection des cibles (niveau académique, destination),

·             la détermination d’une planification prenant en charge le quantum horaire et le nombre de rotation,

·             le démarrage de la formation en octobre,

·             l’alternance de la théorie et de la pratique avec 2/3 du temps consacré à la dominante pratique,

·             le recours à la responsabilité entière avec un suivi par les encadreurs/formateurs.

Dans le cadre de l’alternance théorie /pratique les modalités suivantes ont été préconisées :

·             démarrage de la formation en octobre,

·             alternance théorie pratique jusqu’en avril,

·             mise en position de stage de responsabilité entière au niveau d’une école de l’IDEN d’attache durant le mois de mai

·             organisation de l’évaluation sommative, dans chaque EFI au mois de juin.

·             La mise en œuvre d’une formation de qualité commande trois grands moments dans l’évaluation :

·             une évaluation diagnostique pour positionner le VE par rapport au référentiel de compétences des EFI,

·             une évaluation formative comportant des questions de cours et des évaluations de compétences, de base,

    une évaluation sommative comprenant un test, le rapport du directeur accueillant le VE en responsabilité entière et l’intégration des notes d’évaluation formative.
La mise en œuvre de ce dispositif  aboutit, à l’image des CRFP, ou des ENR à la formation diplômante que projettent les autorités ministérielles.
La nouvelle organisation de formation donne la répartition du temps de formation suivante :

DIMENSION

PERIODE

ACTIVITES

PREPARATION

Octobre

 

Accueil des stagiaires – Inscription - Amphithéâtre de rentrée en présence des IDEN clientes

Novembre

Décembre

Imprégnation par immersion dans des écoles de l’IDEN clientes

Formation

De janvier à fin avril

Stages théoriques

Au moins trois fois dans l’année

Stages pratiques

Au moins 3 périodes de 15 jours chacune pour permettre à chaque stagiaire de toucher les trois  étapes

Evaluation séquentielle

Remédiation

Au terme d’une série de stages théorique et pratique

VALORISATION DES ACQUIS

Mai

Stages de responsabilité entière dans une école de l’IDEN  cliente

JUIN

Séminaires

Au terme des activités d’évaluation séquentielle et en fin d’année

JUIN

Evaluation certificative

Administration des épreuves

 

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 16:35














Présentation des EFI

 

Le Sénégal s’est attelé depuis plus d’une dizaine d’années à lever les contraintes rendant difficile l’objectif de la scolarisation universelle.
Les efforts consentis sont en droite ligne avec les recommandations de la Conférence de Jomtien (1990) et du Forum Mondial sur l’Education Pour Tous de Dakar (Avril 2000). Le Programme Décennal de l’Education et de la Formation (PDEF) conçu selon une vision systémique, dans une approche programme et en  étroite collaboration avec les partenaires sert de cadre de référence à ces préoccupations dans le respect des principes directeurs suivants :

·            Participation et partenariat efficace et bien coordonné ;

·            décentralisation / déconcentration renforcé ;

·            Education de qualité pour tous (égalité et équité)

·           Atteinte par tous des normes de performance les plus élevées (qualité) ;

·           Gestion transparente et efficace (responsabilité)

·        
En 2000, le taux brut de scolarisation (TBS) étaient de 68% alors que la moyenne en Afrique subsaharienne étaient à 75%. Ainsi l’école sénégalaise est confrontée à plusieurs contraintes dont d’une part le déficit de l’offre éducative en rapport à la demande et d’autre part la détérioration de la qualité des apprentissages.
En vue de favoriser la baisse des coûts du personnel et de diriger les gains vers le développement des infrastructures ainsi que l’amélioration de la qualité des apprentissages, il a été envisagé depuis 1995 de recourir au volontariat dans le secteur de l’éducation. Cela aura permis de palier la chute du TBS (58,6 en 1989 ; 54% en 1994)
Cette stratégie conférait aux EFI de nouvelles responsabilités avec comme mesures d’accompagnement comme  :

·           L’uniformisation du recrutement ;

·           L’harmonisation de la formation ;

·           La domiciliation de toutes les formations au sein des EFI ;

Cette option basée sur la recherche d’une plus grande efficacité ne devrait obérer, en rien, la poursuite d’une plus grande qualité de notre école.






Historique de la Formation Initiale

Dans notre pays, le système de formation initiale des enseignants n'ont cessé d'évoluer depuis la période coloniale. Inlassablement tourné vers la recherche du meilleur dispositif et des meilleures modalités, les responsables du l'Ecole sénégalaise ont toujours partagé une très forte tendance à la réforme dans ce domaine.
C'est ainsi que nous avons déjà connu pas moins de cinq à six modèles de formation différents avec l'E.N. William Ponty (et l'E.N des Jeunes Filles), le Cours normal, les Ecoles normales régionales et les EFI, sans parler des divers types de Centres de Formation Pédagogique. Quant aux modalités de recrutement, elles ont connu beaucoup plus de changements encore.
Dés après les indépendances, les besoins en enseignants ont conduit à diverses stratégies de formation de maîtres:
Le recrutement direct
Le recrutement direct d'enseignants dont la formation initiale soit, se résumait à un mois de formation accélérée, soit incombait en premier chef aux utilisateurs (directeurs d'écoles et inspecteurs de l'enseignement). A l'intention de ces moniteurs et instituteurs stagiaires, étaient organisées, au niveau des écoles normales, chaque année, des sessions de recyclage et de perfectionnement tenant lieu de formation continuée.
Cette formation s'inscrivant dans une logique pratique, relevait de la formation par immersion avec tutorat. Ainsi elle privilégiait les leçons modèles et d'essais en modes collectif et individualisé.





L'école Normale William PONTY

C'est dans cette mythique école, située d'abord à Sébikotane, au Sénégal, que fut assurée la formation de la plupart des cadres africains parmi lesquels, les premiers sélectionnés devenaient enseignants. Bon nombre de ces cadres ont eu le privilège de diriger leurs pays.
Jusqu'à la période des Indépendances, la formation des maîtres était assurée pendant une année appelée "Année de Formation Pédagogique". Celle-ci était précédée d'un cycle de formation générale au Cours Normal (de la 6ème à la 3ème) pour être Instituteur Adjoint ou à l'Ecole Normale (Seconde à Terminale) pour devenir Instituteurs.
La création de l'Ecole Normale Supérieure, peu après l'Indépendance devait, offrir aux bacheliers de l'Ecole Normale William PONTY la possibilité de devenir des professeurs de Collège d'Enseignement Général.




Le Cours Normal de MBOUR

Le cours Normal de Sébikotane fut transféré à Mbour où les élèves préparaient désormais le Brevet et le concours d'entrée à l'Ecole Normale.




Les Centres de Formation Pédagogique

Parallèlement, les Centres Régionaux de Formation Pédagogique (CRFP) furent créés pour accueillir et former en un an des titulaires du BEPC issus des collèges d'enseignement général ou des lycées. Les CRFP des instituteurs adjoints (niveau BEPC) dans cinq Centres de Formation Pédagogique et de perfectionnement (CFPP) pour une durée d'un an. Une forme de formation alternée introduite, permettaient aux stagiaires  de recevoir des cours théoriques de pédagogies pendant une période d'un ou de deux mois puis de séjourner pendant deux à trois semaines dans les classes des écoles d'application pour subir un stage pratique.
La formation était sanctionnée par une évaluation certificative comprenant les épreuves de :

·           L’analyse d’une question de législation

·           La critique de cahier

·           La soutenance de dossier

La note obtenue en stage pratique était prise en compte dans cette évaluation.
Cette évaluation si elle était positive donnait droit au certificat de fin de stage (CFS/CFPP) et dispensait des épreuves écrites et orales du Certificat Elémentaire d’Aptitude Pédagogique (CEAP)




Les Ecoles normales régionales (ENR)

La première réforme de l'Education, intervenue en 1972, a vu la création de quatre Ecoles normales régionales qui recrutaient à l'issue du Brevet. Le nouveau schéma de formation avait deux particularités :

·            le niveau requis dans le ENR était le Brevet ; un relèvement du niveau académique de l'élève maître pour que le profil de sortie soit le niveau bac ainsi les élèves-maîtres sortaient avec le titre d'Instituteurs stagiaires ;

·            parallèlement aux contenus académiques qui étaient dominants, des aspects professionnels (pédagogie, psychologie, législation…) étaient progressivement introduits de la 1ère à la 3ème année, la 4ème année étant essentiellement consacrée aux activités pratiques.

Ce schéma de formation connut des changements au cours des années qui suivirent. Ceux-ci concernaient les programmes (dont les contenus ont été allégés et harmonisés), les méthodes et le mode de recrutement. Toutefois, le système de formation restait toujours teinté d'académisme.
Le principal reproche fait aux ENR était donc de ne pas mettre assez l'accent sur la pratique du métier d'instituteur.

L’examen de sortie évaluait le niveau académique, la connaissance du milieu (soutenance du dossier d’étude du milieu) et le niveau de compétence de pratique de classe (prise en charge des notes de stages pratiques). La réussite à cette évaluation donnait droit au Brevet Supérieur d’Etudes Normales (BSEN) et dispensait au lauréat les épreuves écrites et orales du Certificat d’Aptitude Pédagogique.
Concomitamment, le Centre de Formation Spéciale de Thiés (CFPS) préparait en un an des titulaires du bac au métier d'enseignants selon le même mode de formation et d’évaluation certificative qu’au CFPP
En 1981, à l'occasion des Etats Généraux de l'Education et de la Formation il fut demandé que la formation des enseignants "procède d'une politique cohérente et planifiée" et que le perfectionnement soit rendu obligatoire pour garantir la mise à jour de la formation initiale.
*    enfin, depuis 1993, une réforme de la formation initiale a regroupé toutes ces structures précédentes en une seule : les quatre Ecoles de Formation d'Instituteurs (EFI). Le décret n° 93530 MEN/DC/DAJLD, modifié, du 30 avril 1993 avait créé les Ecoles de Formation d’Instituteurs suivantes :

·             Durand Barthélémy VALANTIN à Saint Louis ;

·             Bouna Alboury NDIAYE à Louga ;

·            Germaine LEGOFF à Thiés ;

·            William PONTY à Kolda ;

Ces EFI étaient définies comme étant " des centres polyvalents de formation pédagogique théorique et pratique" et qui se voulaient de dispenser une formation professionnelle. Ces EFI formaient en un an des élèves - maîtres du niveau BFEM (ex BEPC) et bac. La compétence requise étant de pouvoir tenir aussi bien une classe d’éducation préscolaire qu’élémentaire ; un quota de stagiaires était spécifiquement formés pour la langue arabe.
Le recrutement réservait pour 4/5 les détenteurs du BEPC et pour 1/5 ceux du BAC. Le décret 95227 modifiant le décret 93530 a reprécisé les conditions de recrutement. Le concours se composait d’une série d’épreuves écrites comprenant :

·            Une épreuve de français portant sur un sujet d’ordre général visant à évaluer la cohérence de la pensée et l’aptitude à l’expression écrite ;

·            Une épreuve de mathématique destinée à évaluer l’aptitude des candidats à calculer et à raisonner;

·            Une épreuve de dictée et questions pour vérifier le degré de maîtrise de l’orthographe et de la grammaire

·            Une épreuve d’étude du milieu (histoire ou géographie ou sciences naturelles) permettant d’évaluer la compréhension de l’environnement.

L’admission définitive était tributaire des résultats de la visite médicale organisé par l’école d’accueil en rapport avec le médecin chef de la localité.
A l’examen de sortie les stagiaires étaient évalués sous les épreuves suivantes :

·             Epreuve écrite de pédagogie

·             Soutenance du cahier de stage

·             Question orale de législation

·             Critique de cahier

Le décret n° 95 843 stipule « le diplôme des EFI ne donne pas droit à l’accès automatique à la Fonction publique »
    Malgré le flux important de sortants des EFI (prés de 500 par an), les besoins étaient demeurées criards compte tenu de la politique de relèvement du taux de scolarisation induite par l'éducation pour tous. Aussi a - t - on fait recours, depuis 1994, au recrutement de volontaires de l'éducation en se référant à deux diplômes :le BFEM  et le baccalauréat. Chaque IDEN formait ainsi en trois mois son quota de volontaires selon des axes nationaux de formation





SITUATION ACTUELLE

Depuis 2000, la formation des VE est domiciliée dans les EFI. Elle s’appuie sur le décret n° 2001 – 898 du 16 novembre 2001 qui stipule « à titre transitoire ou selon les opportunités, les Ecoles de formation d’Instituteurs peuvent servir de cadre d’accueil pour la formation spéciale de volontaires de l’Education, de maîtres contractuels et autres personnels de l’Education. Dans ce cas une attestation de stage est délivrée aux intéressés. »
Progressivement le réseau s’est étendu à l’échelle nationale. L’EFI de Matam, la dernière née date de 2005. Dés lors, la formation initiale des volontaires est livrée, dans 11 (onze) Ecoles de Formation d'Instituteurs (EFI) localisées dans chaque académie. Elles forment en 5 mois au moins des stagiaires titulaires du diplôme de base : le BFEM.
Ainsi, les anciennes modalités d’accès « au savoir enseigner » ont cédé la place à une Ecole des aptitudes.
Cette option pose le problème de l’harmonisation et la rationalisation de la formation des enseignants, non seulement en domiciliant toutes les formations dans les EFI selon l’option de la pleine capacité, mais aussi en articulant cette formation à celle continuée pour développer les compétences minimales installées et soutenir les maîtres en difficulté dans les zones rurales.
Sous ce rapport, les commandes nationales déterminent trois strates dans les effectifs à former dans les EFI :

·             Volontaires francisants destinés à l’élémentaire devant aussi pratiquer dans les classes bilngues (français / langues nationales

·             Volontaires arabisants destinés à l’élémentaire

·             Volontaires francisants DIPE (destinés aux institutions préscolaires et aux Cases des Tout Petits)


Ces structures de formation initiale qui relève de l’autorité de la DEE, sont coordonnées techniquement par une coordination nationale (CNFIC) rattachée à la Direction de l’Enseignement Elémentaire (DEE).
    La CNFIC qui compte parmi son personnel un coordonnateur national et deux conseillers pédagogiques nationaux, entretient des relations fonctionnelles avec les EFI dans le domaine de l’ingénierie de formation et d’éducation, la recherche en éducation, la production et la vulgarisation de documents pédagogiques.






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